Réunion publique à la bourse du travail le jeudi 21 octobre sur la garde à vue à ciel ouvert du 21 octobre 2010

Le collectif du 21 octobre 2010 va saisir la cour européenne des droits de l’homme. Pas plus hier qu’aujourd’hui nous n’acceptons l’atteinte à la liberté de manifester. Nous organisons une réunion publique le jeudi 21 octobre 2021 à la Bourse du travail, de 17h30 à 19h30. 11 ans après le Collectif organise une soirée de mobilisation pour dénoncer la généralisation de la répression policière par la pratique des nasses Réunion Publique de 17h30-19h30 À la bourse du travail Pourquoi allons-nous devant la CEDH e par notre avocat Bertrand SAYN Intervention de François Régis LACROIX de la commission « libertés publiques » de la LDH Dans son arrêt du 22 juin 2021 la Cour de Cassation a rejeté notre appel, car elle considère que « la Chambre de l’instruction a bien caractérisé l’existence de risques graves d’atteinte à l’ordre public mettant en cause la sécurité des personnes et des biens et a démontré le caractère nécessaire, adéquat et proportionné de la mesure d’encerclement prise au regard des circonstances exceptionnelles auxquelles les forces de l’ordre devaient faire face. » Le Collectif 21 octobre s’est constitué pour dénoncer ce qu’il a qualifié d’ « enfermement à ciel ouvert » d’environ 700 personnes, pendant 7 heures, par les forces de l’ordre sur la place Bellecour le 21 octobre 2010, Lors d’une manifestation contre la réforme des retraites. II se bat depuis onze ans pour dénoncer fa violence de l’enfermement de la place Bellecour ainsi que tout enfermement préventif visant par la force à empêcher chacun de rejoindre ou quitter à tout moment une action, un rassemblement ou une manifestation. Seize personnes et 20 organisations : associations, syndicats et partis politiques ont déposé une plainte avec constitution de parties civiles en juillet 2011. Depuis le parcours judiciaire se poursuit. Cette nasse est une privation de liberté arbitraire, disproportionnée, organisée et totalement maîtrisée par les forces de l’ordre. C’est une mesure coercitive, une violation des droits fondamentaux, le droit d’aller et venir, le droit de manifester. Ce procédé de maintien de l’ordre est aussi appelé nasse ou kettling car les personnes encerclées et interdites de sortir s’échauffent comme dans une bouilloire. Cette technique de maintien de l’ordre a été de nouveau utilisée dans les récents mouvements sociaux et dénoncée pour son caractère arbitraire. Aucune menace à l’ordre public ne justifiait ni cet encerclement, ni le recours aux gaz lacrymogènes, au canon à eau sur des personnes maintenues enfermées et surveillées par le survol constant d’un hélicoptère. 11 ans après la répression lors des manifestations s’est aggravée : nasses à répétition, utilisation massive et quasi systématique de gaz lacrymogènes, arrestations et condamnations, agressions physiques et blessures. Cette pratique de ’la peur’ a fortement perturbé certaines mobilisations sociales, certains renonçant même à manifester. Il est à noter qu’à quelques jours de décalage, le Conseil d’État saisi par le Syndicat des journalistes et la Ligue des droits de l’Homme suite au nouveau schéma national du maintien de l’ordre prenait une autre position jugeant que cette technique d’encerclement « est susceptible d’affecter significativement la liberté de manifester, d’en dissuader l’exercice et de porter atteinte à la liberté d’aller et venir »

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